03 - S.T. Krishnamacharia
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Sri Tirumalai Krishnamacharya est né le 18 novembre 1888 à Karnataka en Inde et est mort à l'âge presque de 101 ans le 28 février 1989. En dépit du fait que sa connaissance et son enseignement aient profondément influencé le yoga de par le monde entier, il ne quittera jamais de sa vie son Inde natale.
Il est considéré comme l'un des pionnier et forma de nombreux maîtres de yoga, indiens et occidentaux. Parmi les plus connus, B.K.S. Iyengar, Pattabhi Jois, son fils : T.K.V. Desikachar ...
Krishnamacharya "pensait que le yoga était le plus grand cadeau de l'Inde au monde" !
Bien que beaucoup de gens l'approchent comme une pratique spirituelle, il y a également incorporé beaucoup de soins physiques parce qu'il est difficile qu’une personne se développe, si elle souffre de beaucoup d'inconfort dû aux maladies. Par les enseignements que Krishnamacharya a reçu de son père et d'autres instructeurs, il s'est rendu compte que chaque personne est "absolument unique", il estimait que la partie la plus importante de l'enseignement du yoga était qu'on doit "enseigner à l'étudiant selon sa capacité au moment présent". C'est-à-dire que la voie d'accès du yoga doit s'enseigner de "manières différentes pour des personnes différentes" et chaque personne doit recevoir un enseignement qu'elle comprenne clairement. En raison de cette approche individualisée, il est impossible d'expliquer le processus d'enseignement de Krishnamacharya dans sa complétude.
Krishnamacharya était non seulement un instructeur de yoga, mais également était considéré comme un praticien de médecine ayurvédique et "détenteur de l'énorme connaissance de la nutrition, la médecine des herbes, l'utilisation d'huiles, et autres remèdes". Ceci lui a donné la capacité d'approcher les problèmes d'un individu d'une façon bien documentée. Quand il commençait à travailler avec une personne, il menait un examen très détaillé pour choisir la voie la plus efficace. Il prenait le pouls, examinait la couleur de la peau, écoutait la qualité du souffle, entre autres choses. Pendant la période du diagnostic, Krishnamacharya recherchait ce qui "a dérangé ou a gêné l'union harmonieuse du corps, de l'esprit, et du spirituel". Quoiqu'une maladie soit localisée dans une zone particulière, il savait qu'elle retentissait sur beaucoup d'autres systèmes dans le corps, mental et physique. Après l'examen initial, il demandait par la suite à la personne si elle pourrait suivre ses conseils. Il posait cette question parce qu'il savait que si la personne ne pouvait pas lui faire confiance entièrement il y avait peu de chance de guérison. Si la réponse était "oui" "la médiation curative commençait" mais si la personne montrait de l'hésitation il la renvoyait.
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Une fois qu'une personne commençait à voir Krishnamacharya, il travaillait avec elle à un certain nombre de niveaux comprenant celui d'ajuster leur régime, créer les médecines d'herboristerie et d'établir une série de postures de yoga qui lui serait bénéfique. En formant une personne à la pratique du yoga, Krishnamacharya a en particulier souligné l'importance de combiner le travail du souffle (pranayama) avec les postures (asana) de yoga et la méditation (dhyana) pour atteindre le but désiré. Il continuait à voir la personne approximativement une fois par semaine pour surveiller ses progrès jusqu'à ce qu’elle soit guérie.
Alors même que Krishnamacharya soutenait que les textes de yoga les plus importants étaient les Yoga Sūtra de Patanjali, le Yoga Rahasya de Nathamuni et la Bhagavad-Gītā, sa plus grande force était sa capacité à prendre "l'enseignement classique du yoga et de la philosophie indienne" et de les combiner dans un cadre moderne. En faisant ceci il pouvait raviver la pratique du yoga de sorte qu'elle soit "précise et puissante".
(source - Wikipédia)